Saint Marcellin en Tricastin

La paroisse Saint-Marcellin en Tricastin en pèlerinage pour retrouver l’esprit de Marcellin Champagnat sur les lieux mêmes où il a vécu. (Présence Mariste N° 270, Janvier 2012)

[marron]Belle journée pour notre paroisse Saint-Marcellin en Tricastin, que ce samedi 25 juin 2011, consacrée à « pèleriner » avec Marcellin Champagnat. Passée la découverte des lieux bientôt bicentenaires, transformés, embellis et aménagés avec beaucoup de goût pour les besoins d’aujourd’hui, nous avons pu découvrir la partie la plus ancienne et authentique de l’Hermitage, qui a été conservée en l’état. [/marron]

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Dans une vallée austère


Un pèlerinage sur les lieux mêmes, où le saint patron de notre paroisse a vécu une extraordinaire vocation, est une chance et presque un devoir pour nous, paroissiens de Saint-Marcellin-en-Tricastin.

Notre saint patron vivait dans cette vallée austère (monument Gouttard à NDH)


Vallée encaissée, humide, étroite et sans terrain plat, avec le Gier qui dévale en son milieu, le tout barré sur un coté par un immense rocher, qui aurait pu porter le moindre intérêt à ce lieu ?
Mais la foi de Marcellin est celle qui transporte les montagnes, au sens propre et figuré ! Dieu ne promet-il pas de transformer le désert aride en verts pâturages ?
Rien d’impossible à qui lui fait confiance. Avec ses compagnons, ils vont tailler le rocher, s’en servir pour bâtir le premier bâtiment de ce qui deviendra, après d’innombrables difficultés, un lieu éminemment accueillant et fonctionnel.

Rendue fertile


On ne peut pas ne pas faire le parallèle entre cette volonté farouche de transformer ce lieu, et la même volonté farouche que Marcellin a eu à transformer la société de son époque par l’éducation des enfants et des jeunes, dans une période historiquement très difficile.
L’œuvre des Frères Maristes s’est répandue dans le monde entier. Florissante en de nombreux pays ; en retrait, en Europe et particulièrement en France, elle n’en demeure pas moins un modèle, un exemple à imiter.

Que faire aujourd’hui ?


La période actuelle est caractérisée par de grands bouleversements. Nous, chrétiens, avons en charge d’annoncer l’Évangile mais nous sommes souvent dans l’expectative, presque sans réactions face à des situations toujours nouvelles.
Posons-nous la question : comment réagirait Marcellin Champagnat, s’il était des nôtres ? Resterait-il les bras croisés ? Quels seraient ses objectifs ? Vers qui ferait-il porter ses efforts ? Sans aucun doute vers les enfants et les jeunes, car c’est le futur qu’il faut inventer et cela ne peut se faire qu’avec la génération montante.

Seigneur, indique-nous le chemin… (autel de la cathédrale de St-Paul-Trois-Châteaux)

Avec Marie…


Marcellin a puisé sa force dans sa faiblesse comme le dit St Paul. Une confiance indéfectible en Marie qui le conduit à Jésus. Une relation d’amour de tous les instants. Le psaume 126 semble être omniprésent dans sa vie : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain. »
Marcellin Champagnat, lui, n’a pas bâti en vain. À l’exemple de Marie qui donne sa confiance totale en l’envoyé du Seigneur, il a cru profondément et aucun de ceux qui se sont mis en marche sur le chemin de Marie n’a pas été abandonné.

En découvrant Marcellin, nous reprendrons confiance pour passer nos difficultés d’aujourd’hui, car il nous conduira invariablement vers Marie. Elle saura nous accueillir pour nous montrer son Fils Jésus, la vraie raison de notre espérance.


Maurice BRUN
Saint-Paul-Trois-Châteaux
(Publié dans Présence Mariste N° 270, Janvier 2012)[/bleu marine]

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