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Chemins nouveaux en Asie

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"Mon engagement, à moi, avec ces jeunes (au Cambodge) n’est pas celui d’un « jeune » frère ! J’essaie de motiver, d’encourager les jeunes et nos collègues laïcs. Aujourd’hui, mon rôle est celui d’un coach." (Présence Mariste n°290, janvier 2017)

1817-2017 : En juillet 2016, à Fourvière, les Maristes ont renouvelé la promesse des fondateurs de la Société de Marie.
En 1816, ces jeunes prêtres font cette démarche de vouloir fonder une nouvelle Église mariale pour le monde de 1816. Comme une graine portée dans le cœur de chacun d’eux, l’éclosion s’est produite selon les événements postérieurs. Pour Marcellin, le 2 janvier c’est le départ d’une aventure qui continue.

Oser le rêve

Une communauté pour accueillir, vivre la communion
Photo Georges Palandre

Le 23 juillet 2016, les pèlerins de Fourvière ont dû sentir ce même appel à « oser réaliser ce rêve » que nous avons en nous comme une graine. À chacun de poursuivre ce rêve, là où Dieu l’a planté. À Pailin, (Cambodge), nous avons vécu cet événement avec cet espoir.
Chez les Maristes, laïcs et Frères travaillant dans un projet éducatif, nous avons bien perçu que nous allions vers du nouveau. Avec nos frères bouddhistes, après avoir réfléchi sur notre avenir, nous sentions bien qu’une jeune pousse se préparait à surgir. Notre rêve est une décision mûrie comme pour nos pionniers.

Des relations nouvelles entre nous ont pris forme. La célébration du 6 juin avait mis en route le processus. Le camp du mois d’août a pris le relais. Un camp d’été pour 120 enfants, encadrés par 9 jeunes espagnols, et avec la participation des professeurs a fait naître la joie dans le cœur des enfants. Ici des jeunes, s’engagent pour mener ces enfants vers un avenir meilleur. Ils font écho à ceux de Fourvière et de Pologne (JMJ) qui ont « promis » de s’investir pour un changement de notre monde perturbé.

Aller de l’avant

Mon engagement, à moi, avec ces jeunes n’est pas celui d’un « jeune » frère ! J’essaie de motiver, d’encourager les jeunes et nos collègues laïcs. Aujourd’hui, mon rôle est celui d’un coach.
En Chine, pendant ma première mission dans le district MDA, pour des raisons linguistiques, j’ai rencontré des groupes de 3 ou 4 personnes ou des jeunes parlant français. J’ai beaucoup aimé ces contacts ; je les poursuis aujourd’hui depuis Pailin par le net. J’ai partagé les soucis des jeunes (chrétiens ou pas) de ce pays avec tous les problèmes bien connus en Occident.

Grandeur de la muraille de Chine, immensité du Royaume de Dieu
Photo Georges Palandre

_Ici à Pailin, j’apprends le khmer (un défi) et j’ai des contacts avec des jeunes qui apprennent le français ou l’anglais. Je vis ces liens qui me permettent de comprendre l’âme de cette génération de Cambodgiens nés après la période troublée des années 70 et 80. Avec les adultes et les jeunes, nous nous impliquons pour l’avènement d’un monde meilleur.
J’ai démarré l’expérience en Asie en 2013 ; j’avais conscience qu’une aventure commençait. Au début, j’ai hésité, et après la session d’avril-mai, j’ai pris le départ. C’était le 13 mars 2013 le jour de l’élection du pape François. J’avoue que je me réfère à son courage et à son audace pour guider l’Église sur des chemins nouveaux. Je me souviens du texte de Paul aux Philippiens (ch. 3) « oubliant le chemin parcouru, je vais de l’avant pour gagner la course ».
C’était mon choix en 1973 pour ma profession religieuse. J’essaie de le partager aux jeunes qui ont du mal à « tenter l’aventure ». La sérénité et l’audace qu’ils disent voir en moi, j’essaie de leur en faire chercher la Source. Je suis sûr que Marcellin et les autres Maristes ont dû se rappeler leur engagement de Fourvière, une fois sur le terrain, dans les moments d’épreuve. La même mission continue avec des projets nouveaux, nous rappelant le jour où tout a commencé !

F. Georges Palandre
(Publié dans « Présence Mariste » n°290, janvier 2017)

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