Le chemin de la mission

5 étapes du parcours de ce mouvement de la mission vers l’Asie

Quel est le chemin pour s’intégrer dans ce mouvement de la Mission vers l’Asie ? Des Frères et surtout des laïcs qui vivent de notre spiritualité se le demandent.

Un parcours en cinq étapes

Entendre la voix de Dieu qui, dans le cœur, invite à la mission
  1. La première est celle de la voix de Dieu qui, dans le cœur, invite à la mission. Cet appel intérieur a besoin d’être accompagné soit par le supérieur de la communauté, le Provincial ou encore un père spirituel. Tout appel demande à être clarifié et confirmé. Celui qui se sent appelé à la mission, par l’accompagnement, s’inscrit dans la mission de l’Église.
  2. Quand l’appel est confirmé, le Frère ou le laïc entre en dialogue avec le Frère Coordinateur de la Mission à Rome et un dialogue s’ouvre entre le Coordinateur et le Provincial pour que tout se déroule dans la lumière et pour aboutir à des dates précises de formation à la mission.
  3. L’Asie demande que les nouveaux missionnaires maîtrisent la langue anglaise, instrument de lien avec les gens, les autorités et l’Église locale. Ceux qui s’offrent pour aller en mission, s’ils ne parlent pas l’anglais, suivent une session de 10 mois d’apprentissage de cette langue. La session actuelle, d’octobre 2009 à mai 2010, se déroule à Manille, aux Philippines. Cette année, quatre Frères et cinq laïcs suivent cette session. Ils forment deux groupes : les commençants ont les cours organisés au MAPAC (centre habituel de formation des jeunes Frères d’Asie). Les Frères et les laïcs qui ont déjà une bonne maîtrise de l’anglais se rendent tous les jours à l’Université de Manilla. Ceux-ci visent à être, entre autre, professeurs d’Anglais dans la future mission.
  4. Après les dix mois d’apprentissage de l’anglais suit la session de formation à la mission : elle dure trois mois, du 15 juin au 15 septembre et elle se fait à Davao, aux Philippines. C’est un temps où, dans la prière et les cours, la vocation missionnaire mûrit ; on fait lumière sur soi-même et les motivations qui poussent à la mission. Au bout de ces trois mois, vient l’envoi en mission qui est décidé par le Supérieur Général lui-même.
  5. Les nouveaux missionnaires s’intègrent dans des communautés déjà présentes dans les pays de mission qui ont été choisis. Une fois sur place, les missionnaires prennent une ou plusieurs années pour apprendre la langue locale, baigner dans la culture, connaître l’Église, faire communautairement le choix d’une mission.
    Un des premiers groupes de frères de la mission « ad gentes » à Davao

    Pour la première fois, cette année, dans le groupe qui se prépare à la mission, nous avons des laïcs : deux dames du Brésil, un couple de la Corée du Sud, un jeune Mexicain. Ceux-ci se trouvent déjà à Manilla pour apprendre l’anglais. Vont se joindre au groupe d’autres candidats de langue anglaise : une dame des Philippines, une de Malaisie et une de Singapour.

Le prochain groupe de formation à la mission pourrait être constitué de 5 Frères et 8 laïcs, ou de 4 Frères et 6 laïcs.

Un groupe plus nombreux se prépare pour 2011.

Frère Giovanni BIGOTTO

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