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Il faut des Frères

Chemin de fraternité
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Marcellin veut des Frères, c’est à dire des multiplicateurs de fraternité, c’est cela dont le monde a besoin : (Présence Mariste n°290, janvier 2017)

Nous connaissons bien l’épisode de la visite chez le jeune Montagne aux Palais du Bessat, fin octobre 1816. Ce jeune adolescent meurt dans une misère totale et une solitude inouïe. Alors jaillit le cri de Marcellin ; il faut des frères !… « Combien d’enfants sont tous les jours dans la même situation et courent les mêmes dangers, parce qu’ils n’ont personne pour les aider ! »

À partir de ce moment Marcellin demande aux premiers Petits Frères : Jean Marie Granjon et Jean Baptiste Audras, et il achète pour eux la maison proche du presbytère. Voilà le début de la fondation. L’esprit de pauvreté s’y montre partout ; comme étaient pauvres l’étable de Bethléem et la maison de Nazareth. Ainsi, les Frères de Marie doivent ressembler à leur Mère ensemble, en communauté.

Etre frère avec les pauvres et les petits
Phto FMS

La fraternité vécue par Marcellin devient apostolique, missionnaire. Il veut des Frères, c’est à dire des multiplicateurs de fraternité, c’est cela dont le monde a besoin : ce sont des frères et des sœurs en humanité ; ce sont des Communautés qui se forment et qui vivent un témoignage fraternel.

Vision positive de l’homme chez Marcellin, vision positive de sa propre humanité en quête d’aider les autres. Il a vu que le cœur de l’homme pouvait être touché par la Parole de Dieu. Oui l’homme est présent au cœur de l’Évangile, et l’Évangile nous révèle la grande humanité de Dieu dans le visage de Jésus.

F. Maurice Goutagny
Frères, dans le peuple des croyants

Les religieux frères ont fait ressortir la dignité des services et des ministères liés aux multiples nécessités de l’être humain. Ils les vivent par l’unité de leur consécration en faisant de ces services et ministères le lieu central de leur expérience de Dieu tout en les accomplissant avec dévouement et compétence.

Le frère affirme son appartenance au peule des croyants en s’insérant de bon gré dans l’Église locale et dans ses structures de communion et d’apostolat selon son charisme propre. Il affirme aussi son appartenance à toute l’humanité avec laquelle il se solidarise dans tout ce dont elle a besoin pour vivre et spécialement avec ses membres les plus fables et les plus vulnérables.

Le frère développe la communauté fraternelle dans la vie en commun et la projette comme sa manière d’être dans ses relations à l’extérieur de la communauté. S’appuyant sur l’expérience centrale de sa vocation, celle de se sentir avec Jésus fils aimé du Père, il vit le commandement du Seigneur comme axe central de sa vie et comme engagement premier de sa consécration religieuse.

Le frère prend conscience de la richesse contenue dans son propre charisme pour le partager avec d’autres croyants laïques qui pourront le vivre dans des projets de vie différents. Il accepte d’être instrument de l’Esprit dans la transmission du charisme et assume sa responsabilité d’être mémoire vivant du fondateur. Le charisme conserve sa richesse évangélique ordonnée à l’édification de l’Église, au bien des hommes et à la satisfaction de ce dont le monde a besoin.

(Extraits du document : Identité et mission du religieux frère n° 9 et 10)
(Publié dans « Présence Mariste » n°290, janvier 2017)

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