A l’écoute de l’Esprit…

A l’issue de la rencontre des jeunes maristes de Buitrago, le frère Supérieur des frères maristes s’adresse aux jeunes présents. (Présence Mariste N° 270, janvier 2012)

L’Esprit, que dit-il à travers les jeunes maristes réunis en Espagne, et représentant des milliers de jeunes du monde entier ? Telle est la question qui a motivé mon écoute attentive. Voilà quelque chose que j’ai appris de nos jeunes.

Le frère supérieur général délivre son message aux jeunes

LE RÊVE DE MARCELLIN
• Que le charisme de Champagnat est vivant et qu’il est source d’inspiration pour des milliers de jeunes dans les cinq continents ; que la mission mariste est aussi actuelle qu’il y a 200 ans. Pour cela, « il nous faut des Frères », et il nous faut aussi des Laïcs maristes – hommes et femmes – qui veuillent donner suite au rêve de Marcellin.
• Que nous devons continuer à promouvoir et à renforcer l’évangélisation des enfants et des jeunes, spécialement à travers la Pastorale Mariste des Jeunes.
• Que nous devons accorder aux enfants et aux jeunes toute la place qui leur revient, afin qu’ils soient les acteurs de leur propre histoire, et pas seulement des récepteurs passifs de nos actions.
• Que notre horizon, comme celui de Jésus, est la construction du Royaume de Dieu, avec des signes clairs de notre préférence pour les enfants et les jeunes en situation de marginalisation.

« C’est Marie qui a tout fait chez nous ! » (statue de la Vierge dans la maison natale de Marcellin au Rosey)

PRÉSENCE AU MONDE
• Que nous sommes invités à être plus présents parmi les jeunes, les accueillant et les écoutant : leur énergie, leur enthousiasme et leur joie sont une bénédiction pour nous tous.
• Que l’Institut mariste doit être capable de se mettre à la recherche de nouveaux espaces de croissance intérieure, aux côtés de tant de jeunes assoiffés de spiritualité.
• Que, comme Maristes, il nous est demandé de présenter, d’une façon particulière, une manière propre d’être Église, à la manière de Marie : la communauté de Pentecôte qui, dans la diversité des langues, est capable de se comprendre ; une communauté ouverte, accueillante, qui offre sans imposer ; qui sert sans rechercher honneurs et reconnaissances.

Marie, notre Bonne et tendre Mère, merci pour ta présence discrète mais efficace, au long de ces journées de grâce. Bénis les jeunes qui, rassemblés ici ou ailleurs dans le monde, portent joyeusement ton nom. Qu’ils soient semeurs de la Bonne Nouvelle autour d’eux, chrétiens engagés et citoyens actifs, comme le voulait Saint Marcellin Champagnat. Nous mettons l’Institut Mariste entre tes mains, sûrs que Tu continueras de tout faire parmi nous.


F. Emili TURÚ,
Supérieur Général
(Paru dans Présence Mariste N° 270, janvier 2012)

Dans la même rubrique…

Mots-clés

Articles liés

Revenir en haut