Sur les pas des saints

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Le 31 décembre 1999 eut lieu le premier pèlerinage pédestre Fourvière-Ars. Chaque année, nous déterminons un thème de prière au cours de l’assemblée générale de notre association. Les échanges entre pèlerins rejoignent les attentes souvent non dites des hommes d’aujourd’hui. (Présence Mariste n°282, janvier 2015)

Depuis quand existe le pèlerinage Fourvière-Ars ?

Jean Paul Soler

En 1999, quelques chrétiens de Lyon se sont interrogés pour trouver un évènement marquant le passage à l’an 2000 et devant durer toute l’année. Ils ont eu l’idée d’un pèlerinage reliant deux sanctuaires régionaux, à effectuer le dernier dimanche de chaque mois, et c’est ainsi que le 31 décembre 1999 eut lieu le premier pèlerinage pédestre Fourvière-Ars, en passant par la maison Saint André au Prado à Limonest (où le groupe se réconforte grâce à un petit déjeuner organisé sur place), et le sanctuaire Saint Joseph de Montluzin. Le pèlerinage se conclut par la messe à Ars.

Fin 2000, cette démarche aurait dû prendre fin ; mais devant l’avis insistant des pèlerins fidèles, cela se poursuivit, et se poursuit encore. En 2001, une structure associative se met en place, et un oratoire est érigé sur le chemin, à quelques kilomètres du Monument de la Rencontre. Il est bon de noter que l’itinéraire demeure le même depuis le premier pèlerinage. Chaque année, nous déterminons un thème de prière au cours de l’assemblée générale de notre association, à partir des propositions des membres.

Comment ce pèlerinage est-il organisé ?

Tous les pèlerins désireux d’effectuer ce pèlerinage doivent s’inscrire, au moins 48 h à l’avance au numéro de téléphone ouvert à cet effet. Une des responsables de l’association note les inscriptions. Commence alors pour elle un travail important de recherche de véhicules pour organiser le retour. Souvent, certains pèlerins qui ne peuvent plus marcher se proposent de venir chercher les pèlerins au sortir de la messe à Ars.

Quelles raisons profondes animent les organisateurs ?

Depuis maintenant 14 ans, les échanges avec les pèlerins (chrétiens ou non chrétiens) nous encouragent à poursuivre ce pèlerinage. Nous constatons un réel besoin chez certains de partager leurs problèmes, heureux ou malheureux. Ces partages se trouvent enrichis lorsqu’il y a parmi les pèlerins des prêtres ou des religieux.

Les échanges entre pèlerins rejoignent les attentes souvent non dites des hommes d’aujourd’hui. La prière qui ponctue le pèlerinage (chapelet, chants) est également un moment important très apprécié pour des personnes qui peut-être prient peu ou quelquefois jamais. À la fin de la journée, la messe clôture ce temps d’amitié.

Personnellement, toutes ces rencontres variées m’apportent une réelle joie et me confortent dans l’aide que je peux apporter à tel ou tel.

Jean-Paul Soler
(Publié dans « Présence Mariste » n°282, janvier 2015)

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