Notre-Dame de l’Hermitage

Un projet sans frontière

Je suis venu pour la première fois à Notre Dame de l’Hermitage, en 1975, pour une rencontre de Frères de Catalogne. À cette époque, il y avait une communauté nombreuse composée de quelques Frères âgés, de la communauté de la maison et de l’équipe provinciale d’animation. Tous étaient impliqués dans leurs tâches quotidiennes et parfois avec les groupes qui venaient. Trois Frères inoubliables avaient la mission d’accompagner les groupes de pèlerins.

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Bref rappel historique

Quand les Frères de La Valla rejoignirent l’Hermitage, au printemps 1825, ce lieu devint la maison mère de l’Institut, la « maison de famille », centre de formation, de ressourcement spirituel et de repos. Il fut aussi le lieu de résidence du Père Champagnat jusqu’à sa mort.

Vue d’ensemble des bâtiments, côté jardin

Les 33 ans passés à l’Hermitage par le Père Champagnat et le Frère François, comme responsables de l’Institut, représentent une période intense de notre histoire, un temps qui contribua à modeler notre charisme et à forger notre esprit de groupe.
Cette histoire ne s’est pas arrêtée et, comme une graine de moutarde, elle continue à se développer.
Jusqu’en 1990, l’Hermitage fut un centre de pèlerinage, de ressourcement spirituel, réservé presque exclusivement aux Frères. Depuis l’événement de la canonisation du P. Champagnat, en 1999, le nombre de jeunes, d’éducateurs laïcs et de familles en provenance des 5 continents, venus pour vivre une expérience de Dieu et une rencontre avec la Vierge Marie, a augmenté.

Une nouvelle étape…

Le nouveau projet Hermitage a été rendu possible grâce à la participation financière de tout l’Institut mariste et de quelques sympathisants.
À première vue, une telle réalisation peut surprendre surtout si l’on considère l’âge des frères de France et la pénurie des vocations en Europe. Assurément, ce n’est pas un projet rentable susceptible d’être amorti, mais il se veut au service des valeurs de l’éducation chrétienne.

La rénovation matérielle de la maison a un coût, mais le coût le plus élevé ce sont les personnes consacrées à l’animation du nouveau « projet ».
Le 1er mars a commencé une communauté internationale de treize personnes — huit frères, un père mariste et quatre laïcs, hommes et femmes, provenant de neuf pays et des cinq continents—.

Fêter ensemble les événements importants

Le supérieur général a confié à cette communauté une double tâche : avant tout, vivre et irradier le charisme et l’esprit mariste à partir du témoignage d’unité dans la diversité et dans la complémentarité des vocations.

La deuxième tâche est d’accompagner les pèlerins de l’Hermitage qui, pour la plupart, seront des laïcs en provenance de divers pays.

L’internationalité et la complémentarité des vocations chrétiennes sont deux caractéristiques visibles de la communauté du « nouvel Hermitage » qui reste enraciné dans le diocèse de Saint-Étienne et avec lequel les membres se sentent en communion, prêts à collaborer. La maison et la prière de la communauté sont ouvertes à ceux et celles qui désirent participer.

Dans le passé, beaucoup de gens venaient prier devant le reliquaire du Père Champagnat et la tombe du Frère François. Nous les attendons de nouveau.

Frère Benito ARBUÈS
(paru dans Présence Mariste N° 264, juillet 2010)[/bleu]

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