Projet « Hermitage »

Quelques membres de la nouvelle communauté de l’Hermitage s’expriment sur leur motivation

La nouvelle communauté de l’Hermitage se trouve réunie depuis le 8 décembre 2009, dans une maison des pères maristes, à La Neylière, Pomeys (69). Elle se prépare, de diverses façons, à sa future mission d’accueil, avant d’intégrer la maison rénovée de Notre-Dame de l’Hermitage, en mars prochain.
Dans cet article, des membres de la communauté disent en quelques mots ce qui a motivé leur réponse à faire partie de cette communauté mariste composée de laïcs, d’un père mariste et de frères, venus des divers continents.

(Pour la présentation de toute la communauté voir le N° 262 de Présence Mariste).
La communauté presque au complet lors de la célébration d’inauguration le 8 décembre 2009

Le projet Hermitage est le fruit du désir de prolonger le rêve de Marcellin Champagnat pour les générations à venir. Si j’ai dit « oui » à cet appel, c’est que je crois que le message de Marcellin, sa vie, son chemin de foi, ce qu’il a fait et bâti avec ses premiers frères est une Bonne Nouvelle pour le 21e siècle. Il faut inventer un langage, des propositions qui répondent aux besoins de ce temps. Oui, c’est une aventure ! Nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur est le maître de l’aventure. Il est avec nous en chemin. Marie nous guide. « Si le Seigneur ne bâtit la maison…. » (Ps. 126). (Fr Jean Pierre Destombes)

À travers cet appel, j’ai entrevu une possibilité de croissance personnelle, une occasion de contribuer de quelque manière à la mission de l’Institut qui est de faire connaître et aimer Jésus Christ et Marie aux personnes de notre temps. Être dans le lieu des origines maristes, c’est à la fois une grâce et aussi une occasion d’aider les gens accueillis à faire une expérience vivante et engageante de la spiritualité mariste ; et une manière particulière de vivre la vie chrétienne, dans le style de Marie et de Champagnat. (Fr Miro Reckziegel – Brésil)

Participer au « projet Hermitage » est pour moi une nouvelle façon de vivre la communauté mariste et de partager notre passion pour Dieu et notre compassion pour les autres ; de vivre l’esprit de Marcellin et de ses premiers frères, à notre époque. C’est aussi une réponse positive aux signes des temps et aux besoins des gens, en particulier des jeunes, aujourd’hui. J’espère que notre communauté pourra le faire dans la tendresse de l’amour de Dieu et être un « bon vin » pour tous ceux qui nous rendront visite. Magnificat. (Fr. Neville Solomon – Australie)

Deux motivations ont animé ma réponse : disponibilité et reconnaissance. Ma première expérience dans les lieux maristes a été en 1974. Plusieurs visites ont suivi les années suivantes. Ma vie mariste s’est enrichie grâce au témoignage des Frères qui vivaient dans cette maison. Nous pouvions aussi partager les “rêves” de ces Frères et profiter des apports des Frères Gabriel Michel , Juan Maria et Alexandre Balko. J’ai accepté avec enthousiasme de faire partie de cette communauté qui se propose de continuer la vie initiée par Saint Marcellin et les premiers Frères, là tout près du Gier, dans cette maison qui est un “reliquaire” de fidélité. (Fr Benito - Espagne)

Lors du stage de langues à St Paul Trois Châteaux en juin 2009

J’ai dit oui ; tout d’abord, parce que la vie mariste est arrivée en Afrique et particulièrement au Rwanda grâce aux missionnaires venus de Belgique. Répondre oui était pour moi comme un geste de gratitude à l’endroit de tous les Frères d’ici et d’ailleurs qui se sont dépensés pour que Jésus et Marie soient connus et aimés surtout par les jeunes. Ensuite, je voulais être partie prenante de la solidarité qui, de bien des manières, voit le jour dans notre Institut. Comme membre de la Famille Mariste, je voulais apporter ma contribution pour raviver l’esprit mariste au lieu même où Marcellin a concrétisé son rêve. (Fr Diogène Musine)

Je suis venue à l’Hermitage en réponse à l’invitation de vivre une expérience fraternelle, dans laquelle l’esprit Mariste fait notre unité. En vivant dans une communauté composée de Laïcs et de Frères, j’ai découvert les merveilles que le Seigneur fait en chacun et, comme Marie, je dis : Magnificat. (Maria Élida Quinones)

Personnellement, je vois mon « oui », comme une invitation à partager avec d’autres ce que je suis. Également, à être un « don » pour les autres comme mariste venant des Philippines. Enfin, comme une occasion d’entrer en communion avec d’autres dans une communauté mixte et internationale. (Fr Allan De Castro)

Ce oui signifie pour moi une réponse à la manière de Marie qui a dit oui sans tout connaître. C’est une réponse qui demande certes quelques renoncements, mais au-delà de cela, ma vie de laïque mariste, qui est plurielle, s’exprimera en fraternité et en communion dans une communauté riche spirituellement et culturellement, une communauté qui sera comme un point de repère pour l’Institut car elle va construire un « Hermitage » pour le futur. Une communauté où je continuerai de vivre des valeurs qui ont marqué ma vie jusque-là avec les enfants et les jeunes : la disponibilité, l’écoute et le respect ; valeurs que nous devons vivre entre nous et avec tous ceux que nous accueillerons à l’Hermitage. (Annie Girka - France)

Nous avons été marqués par le départ du Frère Ernesto Benavidez pour la mission « ad gentes », nous demandant si nous ne pourrions pas, nous aussi, partir comme laïcs maristes. Et puis, un jour, nous avons eu une demande du Frère Luis Garcia Sobrado, vicaire général, nous invitant à faire partie de la communauté internationale de N. D. de l’Hermitage. Nous avons reçu cette invitation comme un appel du Seigneur. Notre oui a été immédiat, avec tout notre cœur, reçu comme un don de Dieu, pour chacun de nous, comme mariste et comme couple. Nous apporterons ce que nous pourrons avec la grâce de Dieu. (Norma et Ernesto - Argentine)

(paru dans Présence Mariste N° 263, avril 2010)

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