La communauté éducative de Györ à l’Hermitage

Le 2 juillet 1996, cinquante enseignants et amis de l’école et du lycée Apor Vilmos de Gyôr (Hongrie) sont venus à N.D. de l’Hermitage. (« Présence Mariste » n°210, janvier 1997)

2 juillet 96, cinquante enseignants et amis de l’école et du lycée Apor Vilmos de Gyôr (Hongrie) arrivaient à N.D. de l’Hermitage après 22 heures de car à travers l’Autriche, l’Allemagne et la Suisse. Tous étaient fatigués, mais en quelques instants, devant le cadre de verdure au sein duquel se niche cette maison construite par le Père Champagnat, tout était bien vite oublié et cédait le pas à l’étonnement, puis à l’émerveillement. Ils étaient enfin arrivés à l’Hermitage pour ce pèlerinage qu’ils avaient préparé tout au long de l’année scolaire. Quatre Frères de la communauté les accompagnaient : Férenc, Ignace, Tony et Rémi.

De ce pèlerinage sur les traces du Père Champagnat, nos amis hongrois ont retenu l’accueil à la fois simple et très chaleureux des Frères de l’Hermitage. Ils ont découvert combien la foi d’un homme, combien sa confiance en Marie, notre Ressource Ordinaire, ont fait des choses merveilleuses et extraordinaires à partir de rien.

Frère Rémi VÉRICEL

« Les quelques jours passés à N.D. de l’Hermitage restent pour moi un événement inoubliable. Je me suis déjà pas mal documentée sur la vie du Père Champagnat avant le voyage, mais ce que j’ai vu, aucun livre ne peut l’exprimer. J’ai découvert ce petit "miracle" que cache le mot mariste. La simplicité nourrie par une foi profonde. »

Mme Borbély, Gyorkos Marta

« II n’y a que trois ans et demi que pour la première fois j’ai entendu parler du Père Champagnat et des Frères maristes. Je suis ravie de joie que cette communauté religieuse épanouie ait pu à nouveau ouvrir une école en Hongrie où j’ai le bonheur de travailler. Je suis très heureuse aussi d’avoir pu participer, avec beaucoup d’autres collègues, au pèlerinage à N.D. de l’Hermitage et parcourir la route Champagnat. La maison cachée dans son vallon m’a beaucoup impressionnée et toute la région m’a enchantée. Quant aux Frères, ils étaient aimables, sympathiques, toujours prêts à nous rendre service. »

Horvath Edit

« Comme professeur de religion, je me suis efforcée pendant les trois dernières années de connaître la vie du Père Champagnat et de la faire connaître aussi par mes élèves. Pour moi, m’asseoir à la table que le Père et ses Frères ont fabriquée à La Valla, fut un événement extraordinaire. Quand j’ai vu sa maison natale, j’ai repensé aux nombreux moments où j’ai parlé à mes élèves de ce bon Père, de son enfance, de ses parents, de ses frères et sœurs, et j’aimais leur montrer son image. Mais maintenant j’étais là pour de bon, j’ai pu contempler les lieux où il a vécu, marcher sur les pierres où il a marché.

L’image de la Bonne Mère qui est suspendue au mur de ma classe n’est plus pour moi un simple tableau, mais c’est l’authentique statue que le Père Champagnat gardait dans sa chambre que je puis contempler de mes propres yeux. En côtoyant les Frères pendant ces quelques jours, j’ai vraiment compris ce qu’est la simplicité mariste et maintenant quand je parlerai aux enfants du Père Champagnat et des Frères, je ne le ferai pas d’après ce qu’en disent les livres, mais les mots me viendront du cœur ».

Csomainé Németh Katalin

Le pèlerinage en France sur les traces du Père Champagnat a laissé en moi une impression inoubliable. Ce n’était pas une simple diversion de vacances, mais un véritable enrichissement spirituel. Nous pouvons en être reconnaissants aux Frères, car sans leur organisation et leur aide financière nous n’aurions jamais pu nous rendre au berceau de la pédagogie mariste. Par leur vie simple et leur accueil fraternel ils nous donnent un exemple que l’on ne trouve pas souvent. Bienheureux Père Champagnat, priez pour nous !

Kiss Zoltan

(Publié dans « Présence Mariste » n°210, janvier 1997)

Vos réactions

  • RINAGL Georges 5 février 2011 16:29

    egy fiatal francia vagyok ( 79 éves). Egyszer voltam Pesten ( 63 éves voltam). Sose tanultam se irni, se olvasni ebbe a szép nyelvbe. Lehet nevetni hogy mijen rosszul irok magyarul. Az én édes Nagyanyàm csak magyarul beszélt, és vele tanultam, Pàrizsban ahol születem , . Ha van valaki aki ohajt velem irni franciàul, felelhetek magyarul, olvasni nekem nagyon fàraszto.

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