Les Sœurs maristes

Bref historique de la fondation. Les activités apostoliques. Les orientations du chapitre général de 2008

[bleu]

Origines :

Les Sœurs Maristes sont une des branches de la Famille Mariste.
A la suite de la Promesse de Fourvière du 23 juillet 1816, Jean-Claude Colin a été nommé à Cerdon, dans l’Ain, vicaire de son frère Pierre, curé de cette paroisse. Pierre connaissait des jeunes femmes à Coutouvre, près de Roanne, dans la Loire, où il avait été vicaire. Il leur a parlé de ce projet. C’étaient Jeanne-Marie Chavoin et Marie Jotillon. Ces deux jeunes femmes faisaient partie d’un groupe : « l’Association de l’Amour divin » qui avait pour objectifs la formation à la prière et l’amour du prochain manifesté concrètement dans des engagements auprès des enfants, des malades, des personnes âgées.

Quelques sœurs en France


Jeanne-Marie Chavoin était attirée par la vie religieuse, mais aucune congrégation connue ne semblait lui convenir. Dès qu’elle a entendu parler du projet mariste, elle est venue avec son amie rejoindre les frères Colin à Cerdon pour « commencer la Société de la Sainte Vierge ». C’était en 1817. Et en 1823, Jeanne-Marie Chavoin, Marie Jotillon et Marie Gardet ont pu commencer une communauté dans un quartier très pauvre de Cerdon ; d’autres jeunes les ont vite rejointes. En 1825, les locaux ne pouvant plus les recevoir, elles sont venues s’établir à Belley, dans l’Ain, dans la maison appelée « Bon Repos » où les Sœurs Maristes sont encore actuellement.

Activités apostoliques :

La Congrégation ne se caractérise pas par une activité déterminée, mais par le souci de répondre aux besoins les plus urgents du moment et du lieu où elle est implantée. La plupart des activités se font en lien avec d’autres. Certaines orientations principales ressortent à travers le monde :

Signature de profession aux Philippines
  • Le domaine pastoral : animation paroissiale, accueil, distribution de la communion aux malades, catéchèse, catéchuménat, pastorale des jeunes, formation religieuse des adultes, aumônerie d’hôpital…
  • Le domaine social : vie au milieu des pauvres, spécialement dans les pays particulièrement marqués par la pauvreté : soin des malades, des personnes âgées ; alphabétisation ; présence et écoute auprès de prisonniers, visites aux malades …
  • Le domaine éducatif : l’enseignement dans les écoles, collèges, lycées et l’accompagnement des jeunes dans différentes activités…
  • On pourrait aussi signaler :
    • La promotion mariste (formation, pastorale des vocations…)
    • Les services communautaires à l’image du « foyer de Nazareth »
    • L’offrande de vie des sœurs âgées et malades « source féconde d’apostolat. »
      Sœurs du Brésil avec des jeunes

      Expansion à travers le monde :


      Les Sœurs Maristes sont un peu moins de 400, réparties en 17 pays. Il y a actuellement trois noviciats : un au Brésil, un au Sénégal et un aux Philippines : 15 sœurs de vœux temporaires, 5 novices, 10 postulantes. En France, les Sœurs sont dans la région Rhône-Alpes et dans la région Provence-Côte d’Azur.

Orientations du Chapitre Général de 2008 :

Le chapitre général de 2008 avait pris pour thème l’évangile des noces de Cana et spécialement la phrase : « Ils n’ont plus de vin ». C’est dans cet esprit qu’il a choisi de répondre à quatre des plus grands besoins de notre temps :

  1. Dans une société sécularisée, la soif de sens appelle notre espérance.
  2. Au milieu des mouvements de populations, leur soif d’appartenance appelle notre sens de l’accueil.
  3. Au milieu d’un monde divisé, la soif de guérison appelle notre esprit de réconciliation.
  4. Avec la destruction des ressources naturelles, notre terre a soif de soin et nous appelle à vivre dans la simplicité et la gratitude.

    Sœur Françoise Merlet
    (paru dans Présence Mariste N° 264, Juillet 2010)

    [/bleu]

Dans la même rubrique…

Mots-clés

Articles liés

Revenir en haut