PM 283

Vivre dans une communauté internationale

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Deux Petites Sœurs des Pauvres, d’origine indienne, Sœur Ghetty et Sœur Ancy, en résidence dans la communauté de Saint-Étienne, parlent de leur vie de consacrée. (Publié dans (Présence Mariste n°283, avril 2015)

Présence Mariste : Vous êtes toutes les deux Indiennes et très jeunes, pourquoi êtes-vous en France ?

Sœur Ghetty (à gauche) et sœur Ancy (à droite)
Photo Marie-François Poughon

Nous sommes en France car notre congrégation a été fondée par une Française, Jeanne Jugan, et notre maison générale est en Bretagne. Pour célébrer nos vœux définitifs, nous venons en France où nous recevons notre affectation. L’an dernier, Sœur Ancy a été envoyée ici à « Ma Maison » de Saint Etienne et moi, j’attends ici de rejoindre très vite la communauté d’Annaba en Algérie.

P.M. En ne retournant pas en Inde, vous sentez-vous missionnaires ?

Nous nous sentons missionnaires ; comme tout chrétien, d’ailleurs, doit être missionnaire là où il vit. Personnellement notre projet était de rentrer en Inde mais le Seigneur a le sien sur nous et nous faisons sa volonté. C’est très dur parfois mais avec l’aide des diverses communautés où nous sommes passées et celle des laïcs, on se sait aimées de Dieu.

P.M. Que signifie pour vous en cette année des consacrés de vivre dans des communautés internationales ?

C’est dur parfois au niveau de la langue ou des habitudes mais c’est très enrichissant culturellement. Surtout, cela nous oblige à ouvrir notre cœur à l’autre, à l’étranger, dans le concret du quotidien. Ensemble, on vit vraiment avec Jésus. Il est parmi nous et nous aide pour tout. Nous comptons beaucoup aussi sur les laïcs car c’est tous ensemble que nous sommes « consacrés » à vivre et à partager l’Amour du Seigneur.

Propos recueillis par Marie Françoise POUGHON
(Publié dans « Présence Mariste » n°283, avril 2015)
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