Depuis le début de ce XXIe siècle, la notion de Beauté est l’objet de nombreuses réflexions, émissions ou parutions, entre autres « Le Sens du Beau » de Luc Ferry en 2001.
Qui ne s’est jamais exclamé, au moins une fois dans sa vie :« Comme c’est beau ! » S’il nous est fort difficile de donner une définition du beau, nous savons, cependant, ce qu’elle est pour soi-même et les micros-trottoirs réalisés montrent la diversité des réponses, souvent liées au quotidien de chacun.
Être sensibles à la beauté, quelle qu’en soit la forme, est un art de vivre qui s’apprend dès le plus jeune âge. Les adultes qui ont mission à éduquer, les parents en premier lieu, doivent en avoir le souci : la capacité à vivre en dépend, parce que la recherche de la beauté s’oppose à un individualisme et à un matérialisme desséchants. Parce qu’elle s’oppose à la violence : on ne détruit pas ce que l’on trouve beau ! « La beauté n’est que la promesse du bonheur » a écrit Stendhal au XIXe siècle.
La beauté est une quête de sens : voir la beauté en quelque chose, c’est voir plus que ce qui représenté ; créer de la beauté, c’est dire plus que ce que les mots peuvent exprimer. Elle permet peut-être de rendre visible l’invisible, comme l’a écrit Joan Puig-Pey (architecte de ND l’Hermitage rénovée) … La beauté est un chemin vers la spiritualité, chrétienne ou laïque, qui permet de dépasser nos besoins immédiats liés aux nécessités terrestres et qui nous ouvre à des interrogations métaphysiques, sur la place de l’être humain sur la planète par exemple.
Voilà qui donne raison à André Malraux qui a écrit « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » !
Articles contenus dans ce dossier :
- Qu’est-ce que le beau ?
- Et vous, que trouvez-vous particulièrement beau ?
- Mes amis, la vie est belle !
- La nature, aux sources de la beauté
- Exprimer la beauté dans l’expérience de l’Hermitage
- Eduquer à la beauté
- La vie, c’est beau
- Visite à la Biennale de Lyon
- Une œuvre, un artiste : la Pietà de Michel-Ange