Ensemble, construire notre avenir !

De juillet 2005 à fin juin 2006, a eu lieu une session de formation pour un groupe de futurs formateurs maristes. (« Présence Mariste » n°250, janvier 2007)

De juillet 2005 à fin juin 2006, a eu lieu une session de formation pour un groupe de futurs formateurs maristes. En voici une brève présentation et des extraits de témoignages de quelques uns des Frères qui en ont bénéficié.

En convoquant le 3e Cours pour Formateurs dans l’Institut, le Conseil général (des Frères maristes à Rome) se donnait comme premier objectif de préparer des formateurs, en réponse à l’invitation du 20e Chapitre général nous demandant de nous engager dans une dynamique de transformation, de refondation et d’adaptation de l’Institut.

Le groupe devant l’entrée de N.D. de l’Hermitage

Cet objectif nous a guidés pendant les onze mois où nous avons cheminé ensemble, bien conscients du défi qu’il représente ; sachant aussi que c’est une question importante et urgente.

Une décision courageuse et risquée

Croire qu’un tel cours était à la fois réalisable et signifiant pour l’Institut fut une décision courageuse et risquée. Réunir 20 formateurs de 17 pays différents pendant 11 mois est en soi un immense acte de foi. La diversité de nos contextes ethniques, culturels, géographiques, sociaux, religieux et des types de formation reçue était très grande.
De plus, pour presque tous, l’anglais n’était que la seconde, troisième ou quatrième langue. Les contextes actuels où nous sommes appelés comme formateurs sont également très différents et changent rapidement.

Le parcours n’a pas toujours été facile et nous n’avons pas pu satisfaire les attentes et les besoins de tous et de chacun des participants. Cependant, malgré les différences et les défis à relever au long des jours, nous avons vécu et travaillé ensemble en gardant toujours notre objectif en vue.

Une expérience de vie dans une communauté internationale

Plusieurs facteurs nous ont aidés à vivre ainsi. Par exemple, notre effort pour bâtir une communauté internationale et vivre dans un climat de confiance et dans un style de vie fait de simplicité, de liberté et de responsabilité.
La démarche s’appuyait sur la participation effective de chacun. Telle était l’orientation des 23 ateliers qui furent animés par divers intervenants. Nous ne pouvions pas, évidemment, traiter à fond chaque sujet abordé, mais nous tentions de créer une harmonie entre le contenu et la démarche, de nous rendre capables personnellement de le mettre en application dans nos contextes maristes respectifs.

Une formation de toute la personne

Pendant les exercices d’apprentissage et de réflexion dans les ateliers, nous tâchions d’intégrer tout ce que nous expérimentions au moyen de l’accompagnement hebdomadaire, par des réunions communautaires régulières, par le partage en petits « groupes de vie », par des expériences de solidarité avec les gens marginalisés du Kenya. Tout cela, enrichi par la qualité de la prière personnelle et communautaire, et les célébrations liturgiques.

Les lieux choisis pour le cours, Nairobi au Kenya – d’août 2005 à mai 2006 –, et Notre-Dame de l’Hermitage en France – juin 2006 –, ont grandement contribué à nous aider à atteindre les objectifs proposés.

Au terme de notre expérience, le Frère Seán Sammon, supérieur général, nous invita à être des « agents de changements » :

  • en transmettant l’idéal du Frère mariste dans le monde d’aujourd’hui,
  • en développant une culture renouvelée de la formation initiale et permanente de chaque Frère,
  • en allumant dans nos cœurs un amour passionné pour Jésus-Christ et
  • en étant un portrait vivant du Fondateur.

A la suite de Marcellin Champagnat…

Notre dernier atelier à l’Hermitage sur le patrimoine mariste nous a proposé une vision, à la fois défi et réconfort, pour nous qui devons être des formateurs pour aujourd’hui et pour demain, à la suite de Marcellin Champagnat.

Il s’est lancé presque sans ressources matérielles et avec des candidats qui semblaient privés des qualités humaines et spirituelles requises pour un idéal aussi élevé que le sien.

Et pourtant il a mené à bonne fin ce qui semblait humainement impossible, grâce à sa totale confiance en Dieu et sa ferme conviction que Marie ne permettrait pas l’échec de son œuvre dans l’Eglise. Remplis de cet esprit, nous marchons avec humilité et dans l’espérance, maintenant qu’a pris fin le Cours de Formateurs 2005-2006.

Frère Barry BURNS, de Nouvelle-Zélande
Membre de l’équipe de formation

(Publié dans « Présence Mariste » n°250, janvier 2007)

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