PM 295

Une nouvelle communauté de Frères Maristes à Budapest

PM 295 C1 logo

Les Frères de Hongrie ont souhaité entrer dans le dynamisme d’un nouveau commencement pour l’Institut. La Province a voulu engager des Frères dans une pastorale mariste plus proche des grandes écoles et des universités. (Présence Mariste n°295, avril 2018)

La présence d’une première communauté mariste à Budapest remonte à l’année 1909. Elle a été interrompue en 1950 à l’arrivée d’un gouvernement communiste. Elle a recommencé en 1990 grâce à la fondation d’une nouvelle communauté à Gy ?r. Après 18 années d’investissement dans une paroisse et la création d’un grand Centre Scolaire, les frères ont quitté Gy ?r et ont fondé un Centre Social à Esztergom, puis pris en charge une petite école primaire en milieu tsigane à Karcag.
F. Rémi VERICEL

Les Frères de Hongrie ont souhaité entrer dans le dynamisme d’un nouveau commencement pour l’Institut. Après une année de réflexion sur leurs implantations actuelles d’Esztergom et de Karcag, ils ont opté pour la fondation d’une nouvelle communauté à Budapest. Dans le Centre ouvert ”Mi Házunk” d’Esztergom, tout comme dans l’école de Karcag, les Frères sont engagés auprès des plus pauvres, tout particulièrement auprès de la communauté tsigane. F. Rémi Véricel a quitté Mulhouse pour rejoindre F. Jaume Bofarull et F. Pere Català et ensemble former cette nouvelle communauté, installée au cœur de Budapest. La Province a voulu ainsi engager des Frères dans une pastorale mariste plus proche des grandes écoles et des universités. Pour le moment, ils participent à l’animation pastorale dans trois lycées catholiques et ont déjà des contacts avec les milieux universitaires. Mission très nouvelle et novatrice dans un milieu où l’Église de Hongrie doit aussi affronter le défi d’une nouvelle évangélisation.

Animation pastorale des établissements scolaires

Jusqu’à présent, cette animation se bornait trop souvent à l’enseignement de la religion. Pour cette 1re année nous nous sommes fixé l’objectif d’entrer en relation avec trois lycées de Budapest et d’Esztergom et l’université catholique.

La communauté mariste de Budapest
Photo fms

Chaque semaine, nous passons une ou deux journées dans chaque établissement pour connaître le corps enseignant et les jeunes. Jusqu’à présent, nous avons déjà eu une heure de présence dans chaque classe pour nous présenter et faire connaissance avec les professeurs et les jeunes. Notre but n’est pas d’enseigner la religion, mais d’aider les jeunes à vivre une vie de foi ouverte sur le monde d’aujourd’hui et ceci, par des activités portant sur la connaissance de soi, la relation au groupe et au monde actuel. Dans l’un des établissements, la possibilité nous est même donnée de rencontrer les jeunes qui souhaitent parler personnellement avec l’un ou l’autre d’entre nous.

De plus, dans les lycées, chaque classe organise une journée spirituelle à l’occasion de l’Avent et du Carême. En lien avec les professeurs titulaires surtout, nous prenons en charge l’animation de ces journées. Dans la mesure de nos disponibilités, nous participons aussi à certaines activités extra-scolaires.

Et aussi en université

Nous n’en sommes encore qu’à des contacts avec les responsables de l’animation pastorale et avec les nombreux groupes de jeunes existant déjà sur la capitale. Ces grands jeunes sont invités, cette année aussi, à participer à la Pâque des jeunes que nous organisons et animons avec deux autres congrégations.

Rappelons aussi que nous avons édité des livres de catéchèse couvrant les 12 années de scolarité du primaire et du lycée. Ces livres sont une présence mariste non négligeable à l’échelle nationale. Une nouvelle édition vient de démarrer avec le premier volume et son livret d’activités pour les CP.

En conclusion, il faut rappeler combien de nombreux amis et collègues hongrois, maristes de cœur, ont été précieux et le restent, dans ce nouvel engagement des frères maristes en Hongrie, depuis bientôt 28 ans. À travers eux, c’est l’expérience au quotidien de la présence de Marie à nos côtés, dans un pays où il nous a fallu apprendre la langue et nous intégrer dans une culture différente.

F. Rémi Véricel
(Publié dans « Présence Mariste » n°295, avril 2018)

Dans la même rubrique…

Mots-clés

Articles liés

Revenir en haut